Objet : FAIRE PART DECES – Emile COUZINIE
A l’attention du Conseil d’administration fédéral, des O.T.D, de la Direction Technique Nationale, des Responsables de l’ETR, des CTF, des CTT, des membres de la CSDGE, des haut gradés, des membres de l’Académie Française de Judo, du personnel fédéral
La FFJDA a la tristesse de vous faire part du décès d’Emile COUZINIE, 7ème dan, à l’âge de 99 ans.
Membre du 3ème régiment d’Artillerie de Castres, il fut au cours de la Seconde Guerre Mondiale prisonnier des allemands, déporté dans les camps d’internement russes puis libéré en 1946 par le hasard d’une inspection de la Croix-Rouge.
Il participa activement au conflit Indochinois, où il était entre autres formateur en “close combat” au sein de troupes coloniales, ainsi qu’aux opérations de maintien de l’ordre en Algérie. Plus de 20 ans de sa vie seront consacrés à servir son pays.
Il pratiqua le judo en Indochine puis devint instructeur au Fort Carré d’Antibes (formations des moniteurs de sports des armées). Prenant une permission au Japon en 1954, il travailla avec Riseï Kano dans l’ancien Kodokan et s’entraîna avec les champions Daïgo, Osawa.
Il rejoint ensuite l’EIS de Fontainebleau en tant que cadre du Bataillon d’Antibes puis entraîneur de l’équipe de France militaire de judo du Bataillon de Joinville. Sous sa houlette et au fil des années ses équipes remportèrent de nombreux titres lors des championnats du monde militaires du CISM et ce jusqu’en 1984. Professeur à Dammarie les Lys durant de longues années.
Arbitre international, il fut co-auteur du “Judo Moderne” que des millions de judoka ont eu entre les mains dans tous les pays francophones.
Décoré de la Médaille Militaire, chevalier de l’ordre national du Mérite et chevalier des Palmes Académiques, il reçut de nombreuses autres décorations militaires.
La comite de Seine et Marne présente ses sincères condoléances à ses enfants et sa famille.

4 Commentaires
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Ce fût mon premier prof, à Damarie
Très triste de cette nouvelle
Quand j’étais au bataillon de Joinville, il dirigeait l’équipe de France militaire.
C’était un homme plein d’enthousiasme, plein d’énergie, avec cet accent inimitable de Bagnière de bigorre.
Toujours bienveillant, il savait motiver ses « troupes » pour que l’on donne le meilleur de nous, pour nous et pour la France.
Bien triste nouvelle.
Condoléances à tous ses proches, à qui il va beaucoup manquer.
Bernard Gautherot
Au revoir papa.
Hugues Laurent.
Je ne découvre qu’aujourdhui la disparition de Mr Couzinie-
Durant deux ans à DAMMARIE les Lys de 16 à 18 ans , un peu plus de deux années qui ont marqué ma vie à jamais et mon apportés une solide résistance et confiance en moi , envie de réussir et de gagner en allant jusqu’au bout de mes possibilités , mais aussi respect , dans toutes les épreuves de ma vie, dans les années entre 1974 et 1976- de ceinture bleue à ceinture noire-
Nous n’étions que 3 filles / femmes au dojo, et entraînées au même niveau que les hommes-
Souvenir d’ un jour un entraînement en forêt en kimono et pied nus , un autre souvenir du combat ou j’ ai eu mon genou déboîté , il a remis mon genou en place et m’a dit serre les dents , debout et gagne … alors j’ai serré les dents et gagne avec tant de fierté –
Souvenir du jour où il m’ a inscrite au championnat d’ île de France et ma médaille de bronze ,
Un hommage avec tant de respect pour un homme qui a marqué ma vie et celle de ceux qui furent sous sa direction sur un tatamis –
Et puis ce fut aussi dans ce dojo que j’ ai rencontré Jean-Pierre , mon premier grand souvenir sentimental –
Mireille (Georges) Baumgart , qu’il surnommait la tigresse-